L’interview expresse d’Arnaud Leballeur, managing partner du B17 Luxembourg

6.10.23

B : Peux-tu nous parler un peu de toi ?

A. L. : Je travaille dans l’événementiel depuis près de trente ans. J’ai commencé dans le milieu du golf qui était ma grande passion. J’ai d’abord travaillé sur le Tour européen pour les marques Titleist et FootJoy puis j’ai passé huit ans au Royal Mougins où j’ai eu l’occasion d’organiser des événements de très haut niveau. Je suis arrivé au Luxembourg en 2008 pour prendre la direction du Kikuoka mais le challenge a tourné court et j’ai rejoint Golf Planet Events pour développer la partie événements golfiques et lancer la branche média. Ensuite, j’ai eu envie de faire autre chose, de sortir du golf, domaine dans lequel je travaillais depuis vingt ans. Je souhaitais rester dans l’événementiel parce que c’est vraiment ça qui m’anime. C’est à cette période que j’ai rencontré Nicolas Lhoist qui m’a parlé de son projet Knokke Out à Luxembourg.  C’est ainsi que j’ai intégré l’entreprise qui allait devenir le groupe Tero.

Comme le BtoB se porte très bien à Luxembourg, nous avons axé notre développement sur les événements corporate.  Nous avons alors monté le B19, sur le modèle du célèbre business-club belge du même nom.

B : Quelles sont les problématiques que tu rencontres

A. L. : Concrètement, ce n’est pas très différent du golf. On ne parle pas de sport mais les compétences requises dans l’événementiel sont les mêmes que l’on parle de golf ou d’autres projets événementiels. Je suis heureux d’apporter mon expérience à l’équipe brillante et jeune qui compose le groupe Tero.

B : Quelle est ta plus grande qualité ?

A.L. : L’honnêteté, l’engagement et la fidélité. Quand je me lance dans quelque chose, je m’investis à fond.  Je suis logoté jusqu’au slip. Je suis dans le bateau à 200%. Je pense que quand l’envie disparaît, quand tu traines les pieds, il ne faut pas faire semblant.

B : Et un petit défaut ?

A.L. : L’impatience évidemment.  Je veux toujours que les choses aillent vite.

B : Quelle est ta « happy place » ?

A.L. : Mougins, sans hésiter. C’est ma destination idéale parce que j’y ai vécu pendant dix ans, que ma belle-famille a une maison là-bas et que j’y vais dès que possible.  C’est le village de Picasso, avec vue sur la Méditerranée : c’est magnifique ! Mougins est mon poumon, l’endroit où je peux me ressourcer.

B : Quels seraient pour toi les convives d’un dîner idéal ?

A.L. : Je pourrais lister des célébrités comme Frédéric Beigbeder, Michel Denisot ou Edouard Baer mais non, pour moi, le dîner idéal, c’est un bon dîner entre amis dans l’un des jolis salons privés du Tero House17, devant un match du PSG !