BERNARD ET LAURENT OLMEDO : la passion en héritage

16.06.21

Bernard et Laurent Olmedo sont à la tête de CREA HAUS-OLMEDO, promoteur immobilier bien connu au Luxembourg. Bernard est aussi un passionné de golf membre au Kikuoka où il organise depuis de nombreuses années un événement caritatif annuel. Aujourd’hui, Bernard le golfeur, nous présente son fils, Laurent Olmedo, avec qui il partage l’amour de la famille et la passion du sport.

BIRDIE: Quel plaisir de mener l’interview d’un duo père/fils! Bernard, pouvez-vous nous rappeler l’histoire de CREA HAUS – OLMEDO en quelques mots?

Bernard OLMEDO: C’est à la fin de l’année 1990 que j’ai monté ma premières agence, avec mes associés de l’époque. Au départ, il s’agissait de vendre et louer des biens immobiliers. Rapidement l’achat s’est imposé et le développement de projets n’a pas tardé. Acheter un terrain, développer un projet, construire et commercialiser les biens, c’est tout l’art de CREA HAUS.

BIRDIE: Laurent, quel est votre rôle chez CREA HAUS?

Laurent OLMEDO: J’ai rejoint la société il y a quatorze ans, après mes études universitaires. Les chemins des deux familles actionnaires du départ se sont séparés et depuis trois ans, nous menons la barque dans un binôme père et fils. Bernard est à la tête de l’entreprise et je suis responsable de la gestion quotidienne opérationnelle. Tous les deux, nous sommes là pour donner du travail à nos collaborateurs. Nous cherchons de nouveaux projets à mettre en développement pour les confier à nos équipes. Une fois le projet trouvé et autorisé, c’est la machine interne de CREA HAUS qui se met en marche.

BIRDIE: Bernard, vous êtes passionné de golf. Alors, à quand la retraite pour jouer plus ?

B.O.: J’aimerais vraiment jouer davantage et prendre ma retraite dans cinq ou six ans mais je ne pense pas que ce sera possible tant nous avons de travail. Que ce soit en lotissements, en résidences ou en construction de maisons individuelles, nous avons des projets pour de nombreuses années!

BIRDIE: Est-ce que travailler en famille a de bons côtés?

B.O.: Je pense que oui car la communication est très ouverte.  Je ne vois plus Laurent comme mon fils quand nous sommes au bureau. Je le vois comme mon meilleur collaborateur, ma personne de confiance et c’est confortable pour moi. Je sais que je peux compter sur lui et il sait qu’il peut compter sur moi. Nous avons des conversations très franches. Nous avons beaucoup de respect l’un pour l’autre et nous nous écoutons énormément, même si nous ne sommes pas toujours d’accord!

L.O.: Ici en interne, on ne voit plus cette relation père/fils. Il s’agit de complicité et de confiance. Nous voulons aussi que le côté familial transparaisse dans la société. Certains de nos collaborateurs sont là depuis plus de vingt ans. Certains enfants de collaborateurs nous ont même rejoints. Quand nous disons que nous sommes une famille qui construit pour les familles, ce n’est pas seulement un slogan. Nous faisons également tout pour que cette société soit suffisamment structurée pour fonctionner sans nous. Côté opérationnel, nous avons les bonnes personnes aux bons endroits.

B.O.: Nos collaborateurs sont passionnés. C’est leur boite, autant que la nôtre. C’est une chance. Certains ont reçu des parts dans la société. Nous poursuivons ainsi tous le même but.

BIRDIE: Quelle est la situation de l’immobilier luxembourgeois dans l’ère post-covid?

B.O.: Nous sommes ravis d’avoir beaucoup de travail. C’est rassurant. Mais la vitesse du marché, la tête dans le guidon du matin au soir, sept jours sur sept, nous laissent penser que le marché est un peu artificiel.
L.O.: Pour nous, le confinement a duré cinq semaines. Nous avons été les premiers à reprendre le travail. La population s’est recentrée sur ses besoins d’avoir un logement adapté. Les achats se sont multipliés. Les acheteurs repensent leurs espaces de vie, veulent des appartements plus grands ou des maisons. Mais le risque sanitaire existe toujours. Certains chantiers peuvent se retrouver fermés à cause du Covid. C’est aussi beaucoup d’incertitude et de stress.

B.O.: D’ailleurs, nous avons une petite frustration depuis le début de la crise sanitaire. En un an, nous avons engagé une quinzaine personnes mais à cause du Covid, nous ne pouvons pas organiser de grands moments de partage entre les équipes. Nous aimerions mieux connaître nos nouveaux collaborateurs et continuer d’insuffler notre esprit de famille.

L.O.: En effet, aller boir un verre le vendredi soir avec les collègues, organiser la fête des familles en été ou la fête de Noël sont impossibles en ce moment.

BIRDIE: Que faites-vous pour déconnecter?

B.O.: Je joue au golf au moins une fois par semaine. C’est essentiel !

L.O.: Je cours trois à quatre fois par semaine. Chausser les baskets et foncer est important pour moi.

BIRDIE: Avez-vous des passions communes?

B.O.: Malheureusement, Laurent ne joue pas encore vraiment au golf! Mais je ne désespère pas! Personnellement, j’ai acheté mes premiers clubs en 1994 et j’ai commencé à jouer dix ans plus tard. C’est un peu pareil pour Laurent. Aujourd’hui il a les clubs et tout ce qu’il faut mais manque de temps.  Mais j’y crois! Il va s’y mettre!

L.O.: C’est vrai que je ne joue pas vraiment au golf, excepté une fois par an lors de notre tournoi où je joue avec plaisir le rôle de bon dernier. Mais nous voyageons ensemble plusieurs fois par an. Passer des moments en famille est primordial pour nous, aussi avec les enfants. Et puis il y a le bon vin, les cigares, les bonnes tables et la chasse.

B.O.: Et quand nous sommes en famille, nous ne parlons pas des problèmes du bureau!

BIRDIE: Pensez-vous que sport et business font bon ménage?

L.O.: Depuis douze ans, nous organisons notre tournoi de golf et il a évidemment un volet business. Quand on passe une journée complète avec un client, un partenaire ou un prospect, que la journée se termine par un cocktail ou un dîner, on peut quand même parler de sport facilitateur pour les affaires. Solliciter quelqu’un après avoir partagé une journée de golf ou de chasse avec lui est toujours plus simple que si on se connaît uniquement dans un cadre strictement professionnel.

BIRDIE: Comment avez-vous découvert le golf?

L.O.: J’ai découvert le golf au Club Med à Da Balaia au Portugal il y a vingt ans.
B.O.: Des copains m’ont invité à la côté belge et m’ont proposé d’aller jouer au golf. Je n’avais jamais touché une balle! J’étais assez sportif et curieux de technique. Je me souviens qu’avant d’aller taper quelques balles ce jour-là, j’ai regardé du golf à la télévision à l’hôtel pour essayer de comprendre le geste. Et du coup, on n’a jamais retrouvé ma première balle!

BIRDIE: Vous suivez toujours le golf à la télévision?

B.O. : Ah oui ! J’aime regarder les grands tournois.

BIRDIE: Avez-vous eu l’occasion d’assister à de grands événements sportifs?

B.O. : Nous sommes allés voir la finale de la Champions League entre Manchester et Chelsea en 2008 à Moscou. L’hôtel n’avait pas d’eau chaude et il faisait trois degrés.

L.O.: De temps en temps, en Espagne, nous allons au stade à quatre générations avec mon grand-père, mon père et mes enfants. Toujours la famille!

BIRDIE: Que vous apporte le sport?

B.O.: D’abord un grand plaisir personnel. Ensuite, de belles rencontres. Pas forcément la rencontre de personnes avec qui nous travaillerons, mais des gens de tous horizons qui sont souvent passionnants.

L.O.: Et la déconnexion! En réalité, quand on est à la tête d’une entreprise, on travaille 24 heures sur 24. Alors déconnecter est important.

BIRDIE: Avez-vous un souvenir de sport en commun?

B.O.: Nous avons le souvenir d’un 1er novembre mémorable passé au golf juste tous les deux sur un parcours désert.

L.O.: Nous sommes aussi plusieurs fois partis au ski juste tous les deux.
B.O.: Oui, sans maman pour veiller à la crème solaire ou au bonnet du petit!

BIRDIE: Quel est votre parcours de golf préféré au Luxembourg?

B.O.: Kikuoka sans nul doute.

BIRDIE: Et à l’étranger?

B.O.: J’essaie d’aller à Terre Blanche une fois par an, c’est mon parcours français préféré. J’ai joué une fois Valderrama mais je l’ai trouvé spécial. J’ai aussi eu l’occasion de jouer à Kigali au Rwanda : je pourrais en parler pendant des heures! J’aime également beaucoup le Kempferhof et Evian ainsi que le Golf National: mortel!

BIRDIE: Avez-vous envie de nous confier un rêve?

L.O.: Travailler moins et enfin pouvoir jouer au golf!

B.O.: J’essaie chaque année de faire un beau voyage, d’aller voir le monde. Mon rêve est de visiter certains pays que je ne connais pas encore: une partie de l’Asie, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Amérique du Sud… Mais ce qui serait aussi un rêve, c’est que tout ce qu’on a monté depuis trente-et-un ans, et qui continue avec Laurent, soit transmis à ses enfants et qu’ils aient envie de continuer l’aventure. Ce serait une fierté énorme. Mais jamais je ne voudrais les forcer à venir travailler ici, tout comme je n’ai pas forcé Laurent.

BIRDIE: Merci à tous les deux pour ce moment de partage!

B.O.: On se revoit dans dix ans, sur la terrasse d’un golf, avec les petits-enfants, après une partie de golf!

CREA HAUS – OLMEDO

224, Route d’Arlon

L-8010 Strassen

+352 31 61 350

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