PASSION PETITE BALLE (JAUNE OU BLANCHE)
L’ancien joueur de tennis français a élu domicile au Luxembourg. Passionné de golf, c’est autour d’un bon petit plat au club-house du Golf-Club Grand-Ducal (à la belle époque où l’on pouvait encore buller au golf…) qu’il nous a parlé de sa passion pour la petite balle… blanche.
(Photo ci-dessus : Sjenk Schalken, Mats Wilander, Henri Leconte et Xavier Malisse au Tournoi de Curaçao en 2019)
Birdie : Henri, quand as-tu découvert le golf?
Henri Leconte : J’ai joué mon premier coup de golf à la Coupe de Galéa qui rassemble les meilleurs jeunes joueurs de tennis alors que j’avais 16 ou 17 ans, avec Jean-Paul Loth. J’adorais envoyer des « patates » avec le fer 2 que l’on m’avait prêté !
B : Quelle est aujourd'hui ta fréquence de jeu?
HL : A une époque, j’ai vraiment beaucoup joué. Mais j’avais des problèmes de dos et un mauvais swing. J’ai ralenti, gagné en sagesse et aujourd’hui, j’ai toujours mon sac dans mon coffre. J’ai conscience de l’importance de l’entrainement. Je joue dès que possible en travaillant tant le physique que le mental, qui est véritablement devenu mon dada.
B : Le mental? Comment ça?
HL : Quand j’étais jeune joueur de tennis, je ne comprenais pas toujours ce qui se passait dans ma tête. J’avais plutôt un bon mental mais sans le comprendre. Il faut dire que dans les années 80, consulter un psy était réservé aux personnes à problèmes! Par ailleurs, dans ma famille, on parlait peu. Pas question de s’épancher! Aujourd’hui les choses ont changé. On peut se découvrir beaucoup plus et mieux se connaître, pour mieux jouer.
B : Dans ton sac, quel est le club que tu préfères?
HL : Le fer 9, mon sauveur, que j’appelle souvent à la rescousse. Certainement pas mon putter qui me joue trop de mauvais tours ! Je suis convaincu que tout se joue au niveau du petit jeu. D’où l’importance du mental une fois encore !
B : Plutôt loisir ou compétition?
HL : Loisir pour l’instant. Mais dès que j’aurai atteint le niveau que je souhaite atteindre, je suis sûr que la compétition me gagnera car je suis profondément compétiteur.
B : Quel est cet objectif de niveau de jeu?
HL : J’aimerais passer à un chiffre. Grâce à un entrainement régulier, je peux y arriver !
B : Quel est ton parcours préféré au Luxembourg?
HL : C’est le Golf-Club Grand-Ducal! Il m’a séduit dès mon arrivée à Luxembourg. Je suis tombé amoureux de cette ville et de ce parcours en même temps.
B : Et à l'étranger?
HL : J’ai eu la chance de jouer à Saint Andrews avec Jean Van de Velde un an après ses exploits au British Open. Je n’oublierai jamais ses conseils pour sortir des bunkers ! La partie devant nous était composée de Payne Stewart, Ivan Lendl et Michael Jordan. Pas mal, non ? Saint Andrews, c’est juste magique : c’est le Wimbledon du golf !
(Ci-dessous : A Gleneagles avec le Managing Director Conor O’Leary, Thomas Enqvist et Xavier Malisse en 2019)
B : Que t'apporte le golf?
HL : Des rencontres principalement. J’ai un bon feeling avec les golfeurs en général. J’aime le respect qui émane de ce sport, la tradition, la sérénité. Bien sûr le golf est parfois source de frustration… mais le plaisir surpasse tout !